une situation épique , inédite, des gestions calamiteuses des pouvoirs publique, un délabrement des services de santé par le libéralisme, une mondialisation toute puissante, des méthodes de « gouvernances » absurdes … toutes ces données .. qui ont aboutis à des doutes légitimes , dans lesquels se sont glissés des récits « alternatifs » … qui ont pour résultat de détourner les populations des faits, en les » agitants » émotionnellement ,,, à induire des polémiques autour de doutes légitimes instrumentalisés par endroits en contres vérités….
s’en suit alors des polémiques sans fin, où se divisent maintenant encore, des populations qui pourtant, subissent les mêmes problèmes , mais qui ne parviennent plus à se comprendre, ni parfois même à communiquer tout court, pendant que les situations demeurent inchangées et que les enquêtes ou les questions pertinentes passent inaperçus …les opinions eux se cristallisent..
au début du Covid , les pensées concordaient à regarder du côté d’une finance débridée d’une mondialisation de commerces trop excessive ,
de la disparitions des zones tampons des espaces naturel et des espaces d’ agro culture et d’élevages intensif, de l’impunité des géants de la finance, des grandes chaînes de fast food , qui achètent de la viandes issues d’espaces de déforestations massives, des productions absurdes d’huiles de palme à la place de forêts primaires … , de la privatisation de la santé, des politiques de destructions des services publiques, des manques d’anticipations, et logique de stratégies de la santé publique, pour par exemple ne pas faire fonctionner un pays en flux tendu pour son approvisionnement en médicaments, comme pour la fabrications de respirateurs ou autres machines indispensables à la médecine, ……comme des conditions de plus en plus surréalistes des services d’urgences… mais curieusement les agitations médiatique ne concernent plus du tout ces questionnements de fonds , mais portent sur des clivages idéologiques en arborescences constantes .. les clans s’affrontent sur des questions » d opinions » … bien loin des enquêtes pourtant accessibles et réelles … qui dorment sur la toile. et dans les librairies .. . invisibilisées par la cohue de ces nouvelles frondes des » opinions » … l’ultra libéralisme peut dormir tranquille , les populations se déchirent entre elles, trop occupées à débattre pour avoir le temps de lire des enquêtes et études qui pourraient apporter de la clarté à ce sujet pourtant crucial … » Quelles politiques de santé dans un monde en effondrement » ?( Ph.T )


ici quelques liens ( page largement incomplète encore ) :
La famille Sackler, accusée d’avoir alimenté la crise des opiacés aux Etats-Unis, propose 4,3 milliards de dollars pour solder les poursuites
Espérant solder l’avalanche de litiges à son encontre, le groupe pharmaceutique Purdue, propriété des Sackler, avait déposé le bilan en 2019. Mais le montage proposé avait été rejeté par une vingtaine de procureurs.
La famille Sackler, propriétaire du groupe pharmaceutique américain Purdue, a proposé, lundi 15 mars, de payer 4,28 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) dans le cadre d’un nouveau plan de sortie de faillite proposé pour solder les poursuites l’accusant d’avoir alimenté la crise des opiacés. Les procureurs de plusieurs Etats l’ont sans tarder jugé insuffisant.
Purdue avait déjà accepté de plaider coupable en octobre pour sa promotion agressive du médicament antidouleur OxyContin, dont il connaissait la puissance addictive. Ses pratiques commerciales, comme celles d’autres laboratoires, grossistes et chaînes de pharmacies, ont conduit, à partir de la fin des années 1990, à une surconsommation d’antidouleur aux opiacés, à l’origine d’une explosion des overdoses aux Etats-Unis.
Espérant solder l’avalanche de litiges à son encontre, Purdue avait déposé le bilan en septembre 2019. Mais le montage proposé avait été rejeté par une vingtaine de procureurs.
Comme prévu par l’accord passé l’an dernier avec le ministère de la justice américain, l’entreprise prévoit de se dissoudre pour créer une nouvelle société dont le but serait d’aider à régler la crise des opiacés, en versant de l’argent aux divers acteurs estimant avoir pâti de la crise et en développant des médicaments contre les overdoses et la dépendance. Le laboratoire estime que ces nouveaux traitements, qu’il distribuerait à prix coûtant, équivaudraient à une valeur de 4 milliards de dollars.
Purdue propose de faire un premier versement de 500 millions de dollars dès sa sortie de faillite et d’y ajouter 1 milliard de dollars d’ici à 2024 grâce aux revenus générés par la nouvelle entreprise. La famille Sackler verserait, pour sa part, 4,28 milliards de dollars, en plus de l’amende de 225 millions déjà prévue, sur neuf ans. Elle avait initialement proposé de payer 3 milliards de dollars. La restructuration vaudrait, au total, 10 milliards de dollars.
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« S’acheter une immunité »
Le plan de sortie de faillite présenté par Purdue prévoit de créer de nouvelles entités pour répondre aux demandes des divers acteurs impliqués : les Etats et collectivités locales, les tribus amérindiennes, les soignants ou tuteurs d’enfants nés avec des syndromes de sevrage, les victimes. La famille Sackler n’aurait aucun rôle dans la gestion ou la gouvernance de la nouvelle société américaine, supervisée par des personnes indépendantes. Elle pourrait, en revanche, conserver pendant encore sept ans les activités de Purdue à l’étranger.
« Avec les overdoses de médicaments toujours à des niveaux records, il est plus que temps d’utiliser les actifs de Purdue pour aider à résoudre la crise », a déclaré Steve Miller, président du conseil d’administration de Purdue, dans un communiqué.
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Ce plan doit encore être approuvé par un juge des faillites. Plusieurs procureurs d’Etats ont déjà fait part de leur « déception ». « La proposition que Purdue (…) n’est pas à la hauteur de ce que les familles et les survivants méritent », ont écrit plusieurs d’entre eux dans un communiqué commun. Dans un message publié sur Facebook, la procureure de l’Etat du Massachussetts, Maura Healey, a dénoncé une « insulte ». « Les Sackler veulent utiliser la catastrophe qu’ils ont créée pour s’acheter une immunité à un prix avantageux. Au terme de cet accord, ils repartiront plus riches », déplore-t-elle. Elle prévoit, comme 25 autres procureurs généraux selon elle, de demander des changements.
D’autres entreprises ont été accusées d’avoir alimenté la crise des opiacés et la flambée d’overdoses qu’elle a entraînée – avec environ 500 000 morts aux Etats-Unis depuis 1999. Mais il est reproché à Purdue d’avoir été le premier laboratoire à pousser le corps médical à surprescrire l’OxyContin à partir des années 1990, alors que ces puissants médicaments étaient jusque-là réservés au traitement des maladies graves.
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Cambridge Analytica explains how the Trump campaign worked – YouTube
https://www.interurgences.fr/2020/02/urgences-hopital-en-danger/

urgences hôpital en danger
par Collectif Inter Urgences | Fév 13, 2020 | Actualité, Actualité nationale, Le CIU, Témoignages
« Ce livre est […] notre combat, votre combat. Un combat qui a pour but d’éviter l’effondrement de notre système de santé, à l’heure où les patients sont en danger. Plutôt que de nous taire, nous, professionnels de santé, avons choisi de redoubler d’énergie pour sauver ce qui nous tient à coeur : l’accomplissement de notre mission de service public. »
Réduction des coûts et des effectifs, services saturés, violences, burn-out du personnel soignant… Les urgences craquent et depuis un an, un mouvement de grèves spectaculaire se propage. À sa tête, le Collectif Inter-Urgences et son porte-parole, Hugo Huon, brisent l’omertà et se font l’écho des acteurs de terrain : les médecins, mais surtout les « sans voix », infirmiers et aides-soignants.
Pour la première fois, nous livrons nos témoignages, saisissants, courageux et avant tout, humains. Face à la mise à mort de l’hôpital public avec la complicité les plus hautes instances de l’État, ce livre appelle à une mobilisation citoyenne… avant qu’il ne soit trop tard.
Date de publication 12 février 2020
#SoutienAlagreveDesUrgences
#EnsembleSauvonslHopital
https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2016-1-page-19.htm
https://www.infirmiers.com/profession-ide/ce-systeme-de-sante-sautodetruira-dans
https://france.attac.org/mot/sante

https://journals.openedition.org/nrt/1042

Gallimard (14/01/2021) 4.15/5 138 notes
Résumé :
« Plongés dans ce continent mental de la Pandémie, qui entrave la critique et qui tue le réveil des aspirations démocratiques, nos esprits sont comme occupés. »
La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.Barbara Stiegler
De la démocratie en Pandémie
. Santé, recherche, éducation
Collection Tracts (n° 23), Gallimard
Parution : 14-01-2021
https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2016-1-page-19.htm
»
Petit à petit s’est installée dans les esprits cette idée fausse : si nos libertés publiques avaient bien été remises en cause et si notre démocratie avait bien été suspendue, c’était pour notre bien, car c’était pour notre santé. Pour notre santé individuelle bien sûr, mais aussi et surtout pour la santé de tous, pour la santé publique. Ainsi s’est progressivement imposé un récit fallacieux, opposant deux camps : celui des défenseurs de la santé publique et celui des partisans des libertés et de la démocratie. Entre les libertés et la santé, chacun était désormais sommé de choisir son camp. Invoquer les libertés et la démocratie, c’était faire le choix de l’égoïsme et grossir les rangs de l’extrême droite. Leur opposer la santé, c’était choisir le camp de la solidarité et du bien public.
Pour nous qui sommes chercheurs et praticiens en santé publique et qui étudions les politiques publiques de santé depuis des années, pour nous qui depuis le début avons pris le parti de la santé publique, cette opposition entre santé et liberté n’a pourtant rigoureusement aucun sens et ce qui s’est passé pendant deux ans le confirme. Les mesures autoritaires de restriction n’ont pas seulement abîmé nos libertés, notre modèle démocratique et le contrat social qui sous-tend notre République. Elles ont aussi transformé le champ de la santé publique, justement, en un champ de ruines. Ce constat excède évidemment les frontières de la France. Il touche la plupart des pays développés et certains pays en développement, qui ont fait eux aussi le choix de la répression et de la suspension des libertés… » Barbara Stiegler. Fraçois Alla . Tracts 2022 » Santé publique année zéro » https://www.cairn.info/tracts–9782072992940-page-1.htm
- Santé publique année zéro
- Barbara Stiegler, François Alla
- Dans Tracts (2022), pages 1 à 65

https://www.cairn.info/tracts–9782072992940-page-1.htm
https://www.cairn.info/publications-de-Ga%C3%ABlle-Krikorian–75482.htm

Q comme qomplot
Lire un extrait
Comment les fantasmes de complot défendent le système
Wu Ming 1
- Traduit de l’italien par Anne Echenoz et Serge Quadruppani
Collection : Hors collection
Parution en Amérique du Nord : 20 octobre 2022
Parution en Europe : 8 septembre 2022
Nombre de pages: 576
Description
Ce livre commence comme une enquête sur QAnon, la nébuleuse conspirationniste qui a sévi sous Trump et qui s’est cristallisée lors de la prise du Capitole, le 6 janvier 2021. En apnée dans l’univers du complotisme américain contemporain, l’auteur s’attèle à la tâche, vaste et urgente, d’assainir le fatras de confusionnisme qu’est devenu le monde.
Q comme qomplot est un coffre à outils pour lutter contre les narrations toxiques qui prolifèrent et s’emparent d’un nombre grandissant d’esprits, de ceux qui sont convaincus que Kennedy n’est pas mort à ceux qui disent que la pandémie de coronavirus a été planifiée à l’avance, en passant par ceux qui croient à la conspiration mondiale des chemtrails. L’auteur prend à bras le corps un phénomène politique délétère qui court-circuite le mécontentement et la colère et les détourne vers des boucs émissaires. Un livre monstre qui joint les instruments narratifs et littéraires à la démonstration sociologique, psychologique et historique, et qui fait la preuve que la littérature a un rôle fondamental à jouer dans le combat contre la haine et le mensonge.
https://www.mediapart.fr/journal/france/030420/covid-19-nos-principaux-articles
https://www.mediapart.fr/journal/economie/190320/caissieres-de-supermarches-les-grandes-sacrifiees
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus

Caissières de supermarchés: les grandes sacrifiées
Prises entre l’énorme afflux de clients et l’inquiétude pour leur propre santé, les caissières ont bien souvent dû se battre pour imposer des mesures de protection dans leur magasin. Elles restent fragiles face à l’épidémie et à ses conséquences.
François Bonnet, Rachida El Azzouzi, Mathilde Goanec, Dan Israel et Khedidja Zerouali
19 mars 2020 à 19h25
MardiMardi 17 mars, à 8 h 30, à l’ouverture de l’Intermarché où elle est caissière depuis une trentaine d’années, Isabelle a ressenti « un vrai coup de fatigue mentale ». Déjà les clients massés devant les portes. En groupe, en famille, enfants, adultes et Caddies pour un nouveau rush avant le midi fatidique du confinement obligatoire. « Le patron nous a réunis une minute, pas plus, pour nous annoncer qu’il nous donnerait des attestations de déplacement. Et il est parti. Pas un mot, pas un merci, rien. Pas même une bouteille d’eau, un encouragement ou des conseils de sécurité. »Médiapart https://www.mediapart.fr/journal/economie/190320/caissieres-de-supermarches-les-grandes-sacrifiees
Le fiasco des masques face au Covid-19 Enquête
Faute de protection, des soignants souffrent, contaminent et succombent
Des milliers de professionnels de santé et de pompiers sont contaminés. Certains souffrent et meurent. D’autres continuent à travailler, et propagent le virus. L’AP-HP envisage pourtant de systématiser ce fonctionnement, selon une note obtenue par Mediapart.
Caroline Coq-Chodorge, Pascale Pascariello, Antton Rouget et Matthieu Suc
26 avril 2020 à 15h07
LeurLeur situation n’est jamais évoquée dans les statistiques diffusées chaque soir par le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Pourtant, pas assez protégés, les soignants tombent malades, contaminent leurs propres patients, leurs proches, et meurent de l’épidémie. Le phénomène, d’une ampleur inédite, suscite l’inquiétude et l’exaspération de soignants, qui ne devraient pas être rassurés par une note interne de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) que Mediapart s’est procurée : le navire amiral des hôpitaux français prévoit de continuer à faire travailler, dans la perspective du déconfinement, les soignants testés positifs au Covid peu symptomatiques et non immunisés.https://www.mediapart.fr/journal/france/260420/faute-de-protection-des-soignants-souffrent-contaminent-et-succombent

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